Jeancius Sakalonyi, 15 ans, est enfant reporter à Lubumbashi, province du Haut-Katanga.

Je m’appelle Jeancuis Sakalonyi, élève au complexe scolaire Saint Mathias de Lubumbashi, dans la province du Katanga. J’ai 15 ans et je suis enfant reporter.

Dans ma classe, j’ai un souci avec le tableau. Ils sont délabrés. Quand j’ai vérifié, la situation est la même dans d’autres classes de mon école. Les tableaux sont en mauvais état. Du coup, mes collègues et moi avons du mal pour déchiffrer ce que les enseignants écrivent.

Du coup, nous écrivons avec beaucoup de fautes dans nos cahiers.

 

L’école a besoin d’être réhabilitée

Cela fait longtemps que mon école n’est pas réhabilitée. Beaucoup de meubles sont abimés. Et dans les salles de classe, les tableaux sont vraiment détériorés. Ils ne sont plus noirs. Ils se sont délavés ou décolorés. Et il faut fournir beaucoup d’efforts pour lire ce qui est écrit sur le tableau.

Comme parfois l’enseignant va vite, on est obligé de l’arrêter pour lui demander d’épeler ce qu’il écrit. Malgré ces efforts, on se retrouve tout de même avec des fautes dans nos notes.

 

Parfois, on est gêné d’arrêter l’enseignant pour qu’il épelle. Certains élèves de ma classe préfèrent forcer la vue pour déchiffrer ce qui est écrit sur le tableau décoloré. Ils ne veulent pas embêter le professeur.

Certains élèves profitent aussi du mauvais état du tableau pour déranger le professeur en lui demandant à chaque d’épeler. D’autres s’énervent contre les dérangeurs.

Mais, malgré nos efforts, nous ne parvenons pas à éviter les erreurs. Nous avons du mal à bien voir au tableau et à écrire correctement.

Parfois, nous échouons à certaines questions parce que nous avons mal pris note. Moi personnellement, j’ai plusieurs fois échoué à cause des confusions de mots et chiffres se trouvant au tableau. Pour les élèves qui souffrent déjà des yeux comme moi, le mauvais état des tableaux leur rend encore la visibilité difficile.

Je ne suis pas le seul à avoir confondu des chiffres ou lettres et échoué par la suite. Une collègue m’a avoué avoir échoué à une interrogation des mathématiques après avoir confondu des chiffres. Elle était déçue et triste.

 

Plusieurs écoles dans la même situation

 

A Lubumbashi, plusieurs écoles sont dans la même situation que la nôtre. J’aimerais que les autorités puissent penser à réhabiliter notre école et d’autres écoles de Lubumbashi.

C’est vraiment mon souhait pour aider les élèves à bien étudier.

En fait, je dois jouir de mon droit d’étudier dans les bonnes conditions. Ce droit ne tient pas compte du milieu de vie des enfants.

Agir maintenant, nous aidera à étudier dans les bonnes conditions.