Je me nomme Davina Mabela, je suis un enfant reporter de Kipushi, dans la province du Haut-Katanga. J’ai visité la carrière Luwongo et j’ai eu la mauvaise surprise d’y rencontrer une enfant. Bien que malade, elle était occupée à tamiser du gravier avec sa mère.

 

 

La mère de l’enfant s’explique : « Tous ces derniers jours, elle était en bonne santé. C’est seulement aujourd’hui qu’elle vient de tomber malade. Je l’ai constaté au moment où elle tamisait les pierres concassées ». Elle poursuit en disant que sa fille vient travailler avec elle dans cette carrière tous les jours, de 13 heures à 17 heures. Et cela, parce qu’elle va à l’école l’avant-midi. Cette maman justifie cet état de choses : « Si je la laisse seule à la maison, je serai inquiète pour sa sécurité car il n’y a personne là-bas pour prendre soin d’elle ».

 

Elève et concasseuse de pierres à la carrière

Cette enfant n’est pas le seul élève dans cette carrière. Plusieurs autres y travaillent après les cours ou pendant le week-end. Leur travail consiste à concasser des pierres pour en faire du gravier que l’on utilise dans la construcition.

Laurent est concasseur de pierres à la carrière de Luwongo. Il raconte que « Les enfants qui ne sont pas inscrits à l’école travaillent parfois plus de huit heures par jour, six jours par semaine, voire sept ». D’après lui, les enfants travaillent pendant de longues heures et portent des charges trop lourdes pour leur âge.  Et ces charges peuvent entraver leur développement moteur. De plus, ils sont constamment exposés à des projections de pierres ou à des éboulements.

Elinor a 12 ans. Il travaille aussi à la carrière et explique son quotidien : « Nous parcourons chaque jour 5 km pour venir travailler ici. Nous concassons les pierres avec le marteau. Nous nous blessons aux doigts, mais on n’a pas le choix ».

 

Je souhaiterais que les autorités compétentes  prenent les mesutre nécessaires pour mettre fin au travail des enfants. Ces enfants ne croient plus en l’avenir. Pascal, Elior et Marie comme tous les autres enfants, ont besoin d’aller à l’école pour préparer leur avenir.

 

 

Encadreur : Christian Maland