crossorigin="anonymous" integrity="sha256-00ZHVtB05zhS034zxRE/UJFzFiDsBCmRenTx1qgNAtU="
Tendresse Tambwe a 14 ans et est enfant reporter de la ville de Kipushi, dans le Haut-Katanga.

Je suis Tendresse Djongo Tambwe, enfant reporter de Kipushi. Voici bientôt quatre mois que les cours ont repris dans les écoles de Kipushi, mais pas pour tous les enfants.Parmi eux, Justine. Justine est une fille de mon quartier.  Elle est vendeuse ambulante de rideaux dans la ville de Kipushi. Elle fait ce travail dans l’espoir qu’elle réunira suffisamment d’argent pour reprendre les cours, même en retard.

 

Un seul enfant scolarisé dans une famille de 10

 

Dans ma cité, plusieurs centaines d’enfants n’ont pas encore retrouvé le chemin de l’école. Certains sont vendeurs ambulants. Parmi ceux qui vendent dans la rue, j’ai rencontré Justine, 11 ans. Elle est en 4ème année.  Elle vend des rideaux et espère à l’école. Son témoignage m’a intrigué : « Je vends ces rideaux pour retourner à l’école. Papa transporte les charges à vélo pour nous nourrir. Nous sommes une famille de 10 enfants. Un seul parmi nous est scolarisé. Il n’y a pas moyen de vider ce capital pour nous payer les fournitures scolaires. Nous risquerions de mourir de faim».

 

 

Justine est prête à tout pour ses études

 

Justine tiens à retourner à l’école. « Peu importe le retard, je vais étudier cette année. J’ai déjà  le sac et quelques cahiers. Il me reste les chaussures et l’uniforme. Je suis prête à faire n’importe quel travail pour être à l’école. » Toutefois, elle s’inquiète pour ses frères et sœurs qui ne sont pas scolarisés comme elle, et elle dit : « Bientôt je serai à l’école. Mais je m’inquiète pour mes petits-frères et petites-sœurs. Papa n’a pas les moyens nécessaires.  Je demande aux hommes de bonne foi de nous venir en aide pour que mes petits soient aussi scolarisés ».

 

 

Mon plaidoyer

 

Je demande aux hommes de bonne foi, aux organisations non-gouvernementales et à toutes les autorités d’assister les enfants les plus pauvres à Kipushi. Les études primaires sont gratuites mais pas les fournitures scolaires. La pauvreté de certains parents est à la base du chômage de plusieurs enfants à Kipushi.

 

 

 

Encadreur : Christian Katondo