Dyna Ayakabebe, âgé de 17 ans, est enfant reporter à Bunia, province de l'Ituri.

Je m’appelle Dyna Ayakabebe, enfant reporter de Bunia. J’ai 17 ans. Depuis la rentrée de classe, à Bunia, les élèves déplacés de guerre ont aussi repris le chemin de l’école. Ces enfants et leurs familles ont fui les combats des milices et l’insécurité présente dans la province de l’Ituri.  Mais il y a besoin d’un suivi psychologique.

 

Ces enfants vivent dans le site de déplacés de Kigonze, au quartier Mudzipela à Bunia. Bon nombre d’enfants déplacés dans notre province gardent des traces de traumatismes dont ils ont été temoins, on peut dire aussi que d’autre l’ont carrément subit. Les enfants ont été exposés aux atrocités et cela affecte aussi leur éducation. Certains enfants ont même des rêves perturbés.

Physiquement, il y a aussi des cas difficiles. Un élève que nous avons rencontré a eu un bras amputé à cause de ces violences.

Après avoir échangé avec quelques enfants déplacés qui étudient à l’EP de l’ISP Bunia et leurs enseignants, j’ai constaté que ces enfants ont connu des traumatismes. Du coup, ils n’arrivent pas à bien assimiler les cours. Non seulement parce qu’ils sont déplacés, plutôt parce qu’ils sont traumatisés.

 

Besoin de psychologue pour les enfants

 

Je pense que les traumatismes d’un enfant qui n’est pas traité constituent un danger pour son avenir. Il y a d’autres enfants qui ont assisté à de terribles massacres. Ces enfants sont traumatisés par ces terribles évènements qu’ils ont vécus.

Ces enfants ont besoin des psychologues pour les aider à se soigner et à les sortir des traumatismes qui sont dans leurs têtes.

Le gouvernement congolais devrait prendre en considération cette situation pour aider les enfants déplacés de guerre. Il faut donc engager des psychologues dans les écoles pour aider ces enfants à surmonter leurs traumatismes. Ces enfants sont aussi l’avenir du pays. Le lendemain du pays est entre leurs mains.