Premice, 18 ans, est Jeune Reporter de la ville de Beni à l'est de la RDC. Formée en 2018, elle aime encadrer les jeunes filles comme elle pour les encourager à se promouvoir elles-mêmes et changer les comportements.

Durant près de deux ans, la ville de Beni à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) a été frappée par la maladie à virus Ebola. Une grande partie de la population n’a pas cru à Ebola et cela a occasionné une propagation rapide de la maladie. Après le décès d’un bon nombre de personnes, la population a commencé à être réceptive aux messages de sensibilisation et s’est s’engagée dans la lutte aux côtés des équipes de riposte. Grâce au travail acharné, le nombre de contaminations a diminué pour tendre vers la fin de l’épidémie.

Avant même que la fin de l’épidémie d’Ebola soit déclarée, le coronavirus est entré en jeu…

Le coronavirus arrive avec son lot de problèmes

L’état d’urgence sanitaire a eu un impact négatif sur l’économie nationale, avec la hausse du taux du dollars américains occasionnant la hausse du prix des denrées de première nécessité. Étant donné qu’ils ne vont pas à l’école, les enfants sont exposés à l’exploitation sexuelle et économique. Nous constatons que le taux de banditisme a augmenté et même une augmentation des grossesses indésirables chez les jeunes filles.

Nous appelons le Gouvernement congolais à renforcer les équipes de la riposte contre la pandémie qui frappe la population congolaise. Nous demandons également à la population de respecter les mesures d’hygiènes pour éviter la propagation du coronavirus.