Je suis Lys Kazadi, enfant reporter dans la ville de Lubumbashi et j’ai 16 ans. Je veux vous parler de la vie de ces élèves qui commencent les cours en retard. A Lubumbashi, beaucoup d’élèves ne commencent pas l’école le premier jour de la rentrée scolaire. Ils viennent en retard par manque des fournitures scolaires.

Du coup, ces élèves doivent travailler dur pour rattraper leur retard. Ils n’ont même plus le temps de s’amuser avec leurs amis.

 

David à 14 ans. Il est élève en 3ème des humanités techniques au complexe scolaire Jésus le chemin. David a commencé l’école avec pratiquement deux mois de retard parce qu’il n’avait pas des fournitures scolaires. A son arrivée, il trouve que certaines notions importantes des cours ont déjà été enseignées. Et les enseignants ne savent pas revenir en arrière sur les matières déjà vues.

 

Peur d’échouer

 

David a peur d’échouer. En plus du retard sur les cours, il a aussi du retard sur certains travaux déjà passés. Et comme il ne maîtrise pas certaines notions, il ne réussit pas lors de certaines interrogations.

« Chaque jour, je demande aux collègues de me prêter leurs cahiers pour m’aider à rattraper mes retards. A la maison, je complète mes cours. Parfois, je demande à d’autres amis de m’expliquer certains cours à l’école pendant la récréation. Je n’ai plus de temps pour me divertir », raconte David.

 

En fait, David se prive de son droit au divertissement. Il privilégie son éducation. L’éducation et le divertissement sont tous des droits dont devrait jouir un enfant. Je me demande combien de temps cet enfant va tenir sous cette pression. En fait, s’il avait commencé l’école à temps, David pouvait avoir le temps de se divertir comme d’autres enfants. J’aimerais que les parents aident leurs enfants à commencer l’école dès le premier pour leur permettre d’être à jour avec les cours et d’étudier sans trop de pression.