Augustin, 20 ans, est un Jeune Reporter de la ville de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental. Il est engagé dans la défense des droits des enfants depuis 4 ans.

Les enfants sourds-muets sont victimes collatérales des enseignements télévisés sans interprète en langue des signes. Sourde-muette, Beya est privée d’apprentissage malgré qu’un programme d’enseignement à distance soit en place.

L’histoire de Beya

Beya, une jeune fille âgée de 15 ans, se sent exclue lorsqu’elle voit ses sœurs en train de suivre les enseignements télévisés ou radiodiffusés (comme Okapi Ecole par exemple) alors qu’elle-même ne peut pas le faire. Pourtant, les enseignements à distance devraient aider les enfants à maintenir leur niveau tout en continuer à apprendre de nouvelles choses.

Pourquoi les sourds-muets ne sont pas traités de la même manière ?

Parce que Beya ne va plus à l’école, elle s’inquiète et est pleine de regrets. « Elle a interrompu l’école à cause de la pandémie et non par plaisir », explique la maman de Beya. Si elle ne peut pas poursuivre sa scolarité, Beya sera dans l’impossibilité de réaliser son rêve de devenir couturière.

L’enseignement à distance doit bénéficier à tous !

Intelligente et talentueuse, Beya a besoin de continuer à apprendre comme les autres enfants. Sans pouvoir revoir ses notes, Beya et les autres enfants en pareille situation risquent de perdre les acquis obtenus.

Il y a des milliers d’enfants exclus du système d’apprentissage à distance à cause de leur handicap !

Alors que tous les enfants naissent égaux, et on ne peut pas privilégier les uns au détriment des autres. Les enseignements télévisés doivent intégrer la langue des signes pour permettre aux enfants sourds-muets d’apprendre comme les autres.

Nous, Enfants Reporters, demandons aux initiateurs du programme d’enseignement télévisé de penser aux enfants sourds-muets en y instaurant la langue des signes.

Dans notre société, l’éducation est fondamentale et un droit pour chaque enfant.