Serge Mbanowa, 18 ans est Jeune reporter dans la ville de Beni

Florence Kahindo a 14 ans. Elle passe son temps libre dans son potager, non loin de chez elle. Elle y cultive différentes sortes de légumes, pendant que d’autres enfants jouent. Même pendant les vacances, quand d’autres enfants de son âge jouent, Florence, elle, est en train de faire l’agriculture.

 

La jeune fille arrive à étudier et à acheter des fournitures scolaires grâce à ce qu’elle gagne dans la vente des légumes.

« En fait, je suivais ma mère dans son jardin et je l’observais travailler.  Alors un jour, j’ai décidé de prendre la houe pour aménager mon propre jardin à côté de celui de ma mère pour m’aider à subvenir à mes besoins», m’a confié Florence. 

« Grâce à ce jardin, j’ai acheté mes fournitures scolaires : une ardoise, 6 cahiers de devoirs, 4 stylos bleus, 2 stylos rouges. Je suis actuellement bien équipée à l’école grâce à mon jardin. D’ailleurs, je compte assurer un certain nombre des frais demandés à l’école pour alléger la tâche à mes parents », espère la jeune fille.

 

De temps en temps, la maman aide sa fille et elle lui donne des semences des amarantes communément appelés « mutshitsha » dans la région de Beni. Trois semaines après, Florence fait sa récolte et vend ses produits. Pour l’encourager dans ses efforts, certains clients viennent souvent acheter ses légumes à la maison.

 

Florence et le jardinage

Florence entretient son jardin à ses heures libres (@ponabana), novembre 2021

Les enfants devraient s’intéresser à l’agriculture

 

Lorsque Florence a commencé avec son projet de jardin, ses parents pensaient que c’était juste pour s’amuser. Alors, personne n’y croyait vraiment. Mais aujourd’hui, le souhait de ses parents est que, grâce à cette initiative, leur fille peut entreprendre davantage dans le domaine de l’agriculture.

Florence, elle, encourage d’autres enfants à s’intéresser à l’agriculture pendant les grandes vacances, soit après leurs cours, une façon de s’occuper au lieu de rester à ne rien faire à la maison.

En tant que jeune reporter de la ville de Beni, je plaide pour que l’état congolais accompagne les enfants dans des initiatives positives comme celle de Florence. À mon avis, je pense que c’est grâce à l’entrepreneuriat que nous pourrons éradiquer la pauvreté et contribuer au développement de notre pays.