crossorigin="anonymous" integrity="sha256-00ZHVtB05zhS034zxRE/UJFzFiDsBCmRenTx1qgNAtU="

A l’occasion de la Journée internationale des femmes, des filles de Kipushi se sont rassemblées pour exposer les problèmes auxquels elles font face. Je vais vous parler aujourd’hui de ces discriminations envers les filles…

Les filles rassemblées pour le 8 mars disent être victimes d’inégalités, d’exclusion, de discrimination et d’abus. Certaines sont déscolarisées et d’autres sont victimes d’exploitation, de mariages forcés et de grossesses précoces. Ces problèmes empêchent les filles de sortir de la pauvreté. Etant dans la dépendance, elles ont du mal à se projeter pour devenir des femmes libres. 

« Les filles sont aussi créées à l’image de Dieu, pourquoi elles sont privées de certains droits ? Tels que le droit à l’éducation, le droit de prendre les décisions qui concernent notre futur, le droit à la justice et à des opportunités égalitaires, le droit à la protection contre les violences liées au genre. Certaines de ces discriminations ont des conséquences particulièrement graves sur le développement des filles », se plaint Deborah Tshila, âgée de 16 ans.   

 

Discriminations envers les filles : le cas des mariages d’enfants

A Kipushi, de nombreuses filles âgées entre 6 et 17 ans ne sont pas scolarisées. Pourtant, chaque année passée sur les bancs de l’école permet à une fille d’augmenter les chances de réussite dans son futur. Cela participe aussi directement au développement économique de son pays. Chaque année, plus de 800 filles sont mariées de force avant l’âge de 18 ans selon le service Genre, Famille et Enfant du territoire de Kipushi.

« Ceci provoque des grossesses précoces qui ont des conséquences dévastatrices non seulement pour la mère, mais aussi pour l’enfant. Les filles meurent de suite des complications de la grossesse et de l’accouchement. C’est l’une des principales causes de décès des nombreuses filles à Kipushi », dit Merveille Mwika, 16 ans. Ces filles sont privées du droit à l’éducation et leurs perspectives limitées.

A l’occasion de la Journée internationale des femmes, je rappelle que l’éducation est un droit fondamental pour tous les enfants. Nous devons lutter contre les discriminations faites aux filles pour qu’elles se construisent un avenir meilleur. En faisant cela, cela permettra aux pays d’atteindre l’égalité des sexes. 

 

Encadreur: Christian Maland