Christmas Nzuko, 15 ans, est enfant reporter à Mbandaka.

Bonjour. Je m’appelle Christmas Nzuko. Enfant reporter de Mbandaka, j’ai 15 ans et je suis en 1ère année, option : commerciale à l’institut Fère Iloo.

Je partais à l’école un lundi et j’ai croisé un groupe d’élèves qui partait dans la même école que moi. Alors, l’un d’eux prévoyait de blesser son chef de classe. Je suis curieux quand j’entends ces paroles. Parmi ces élèves, je reconnais l’un d’eux. Cet élève est dans ma classe. Alors, le complot est monté contre Salomon, le chef de classe.

En chemin, un élève membre du groupe sort un couteau. Je prends peur et décide de changer de chemin au retour. Le jour suivant, j’apprends que ces élèves ont blessé Salomon, leur chef de classe. Ils étaient mécontents du fait que Salomon avait écrit leurs noms sur la liste des bavards.

Je me suis senti mal de voir que mon ami Salomon a été violenté à cause de la responsabilité que l’école lui a confiée. Le fait qu’il veille à l’ordre dans sa classe a poussé ses collègues à le violenter. Comment faire pour protéger les élèves de la violence à l’école ?

Je demande donc aux chefs d’établissements ainsi qu’aux professeurs de mettre des dispositions pour sécuriser les chefs des classes contre les représailles de leurs collègues. Si non, l’école risque de devenir un endroit où certains élèves vont faire la loi et faire régner le désordre et la terreur. Alors que l’école est un endroit où les élèves viennent apprendre et recevoir l’éducation.