Serge Mbanowa, 18 ans est Jeune reporter dans la ville de Beni

Depuis le weekend dernier, le ministère de la Santé a déclaré le retour de la maladie a virus Ebola dans la ville de Beni. Une nouvelle qui choque jusqu’à présent la population de Beni qui a été victime de cette maladie pendant deux ans. Mais la peur c’est surtout du côté des élèves qui viennent à peine de reprendre les cours.

 

Je m’appelle Serge Mbanowa Simisi, j’ai 18 ans et je suis jeune reporter à Beni. Je suis élève au complexe scolaire Kitumaini, une école privée. Depuis l’annonce de la réapparition de cette épidémie dans ma ville, je ne vis que dans la peur vue les atrocités que cette maladie nous a causées à son dernier passage.

Et encore, le premier cas est un enfant: une situation qui nous rappelle que les enfants sont concernés par cette maladie. Et j’ai peur que cela affecte aussi mon éducation, ma scolarité, mon année scolaire, d’autant plus que les deux dernières années nous n’avions pas convenablement fini le programme scolaire suite aux problèmes d’ordre sécuritaire.

 

Je lis aussi l’inquiétude chez mes amis et j’ai peur que cela n’affecte nos résultats à l’école

 

Je ne suis pas le seul à m’inquiéter sur cette situation. Nelson par exemple, il est élève et partage les mêmes craintes que moi

« L’année passée ; les élèves de Beni n’avons pas fini convenablement le programme et je pensais que cette année, les enseignants dispenseraient les cours sans inquiétude. Mais au regard de ce nouveau cas de la maladie à Virus Ebola (MVE), j’ai peur que les cours soient encore suspendus », m’a confié Nelson  Mumbere élève finaliste à l’institut Virunga une école privée.

Nelson a aussi peur que les écoles deviennent des endroits où l’on pourra enregistrer plus des cas parce que depuis un temps, dans son école, l’application des mesures barrières n’est plus de rigueur, que ce soit pour la COVID ou la maladie a Virus Ebola.

Selon UNICEF, la vaccination contre #Ebola a débuté aujourd’hui à #Beni dans la province du Nord-Kivu.

Beni : Ebola nous éloigne des autres, nous ne nous attendions plus à ça

 

Il faut vite agir pour que nous puissions étudier malgré cette épidémie

 

Pupils of Malepe schools are washing their hands. Washing hands is the first prevention measure against Ebola virus.

En tant que Jeune Reporter, je demande au gouvernement de voir comment orienter ses interventions dans les milieux éducatifs pour préserver nos écoles afin que nous puissions étudier malgré cette épidémie.

Aux différents partenaires du gouvernement congolais, de redistribuer les kits de lavage des mains pour aider l’application des mesures barrières.

Et aux autorités scolaires d’exiger le respect strict des mesures d’hygiène sous peine de sanction ou de non-accès dans la cour scolaire.

 

J’ai lu sur le site de L’UNICEF, qu’elle a déjà mobilisé 550.000 dollars US de ses propres fonds pour lancer les différentes interventions dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, de la nutrition, de la communication pour le développement et de la protection (y compris des mesures visant à prévenir l’exploitation et les abus sexuels dans le cadre de l’intervention).