Grâce M, enfant reporter dans la ville Matadi, province du Kongo-Central.

Je m’appelle Grâce Misenga et j’ai 16 ans. Je suis enfant reporter du Kongo central à Matadi. Deux jours juste avant la fête de Noël, nous avons appris une triste réalité à Matadi, un enfant est mort à cause de l’automédication. 

 

Je suis allée rendre visite à ma grand-mère à Mikondo, un quartier populaire de la ville. Arrivée là-bas, il y avait un attroupement incroyable juste en face de la parcelle de ma grand-mère.

Je me suis approchée pour en savoir plus. Et là, j’ai vu une maman pleurer.

Les personnes autour d’elle ont affirmé que la dame pleure son bébé, un nourrisson qui venait de mourir. Selon les témoins, la maman aurait donné à son enfant des médicaments à la maison lorsqu’il a fait de la fièvre et la grippe.

 

Il y a quelque temps, une vague de grippe a touché la ville de Matadi

 

Selon ce qu’on m’a rapporté, la maman était atteinte de cette grippe et son bébé par la suite. Un médecin lui avait prescrit des médicaments qu’elle prenait à la maison.

Lorsqu’elle a trouvé que ces médicaments l’avaient guéri, elle voulait faire la même chose pour son bébé, car elle n’avait pas d’argent pour l’emmener à l’hôpital.

L’enfant prenait les mêmes médicaments que sa maman. Hélas, malheureusement, vu l’âge de l’enfant, son corps n’a pas supporté le dosage des médicaments, pourtant destinés à un adulte.

Quelques jours après, l’état de l’enfant s’est aggravé et il est mort. C’est vraiment triste et j’avais des larmes aux yeux en écoutant l’histoire.

 

L’enfant a droit à la santé

 

Le droit de l’enfant à la santé, c’est un droit garanti dans la convention internationale des droits de l’enfant. Et cela devrait être pris en compte par les Etats membres.

Dans la province du Kongo Central, certains enfants meurent faute de soins médicaux adéquats et adaptés. Et en tant qu’enfant, cette situation m’attriste et me touche.

J’exhorte l’État de venir en aide aux enfants dont les parents n’ont pas les moyens nécessaires pour leur offrir des soins médicaux. C’est ainsi qu’on pourra préserver la santé et l’avenir de l’enfant.

 

 

Encadreur : Fallone NKenge